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LocalisationNanterre (92)
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MissionMaître d’œuvre paysagiste et berge de Seine
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Partenaire(s)Ville de Nanterre, Etablissement Public de Seine Arche (EPASA) et Conseil Général des Hauts de Seine (92) - Co-maîtres d’œuvre du parc: Guillaume Geoffroy de Chaume (ACANTHE et MUTABILIS), Gilles Clément, et Paul Chemetov, Architecte des bâtiments.
A l’issu d’un concours international, la maîtrise d’œuvre du parc public venant clore l’axe historique de La Défense à Nanterre en bord de Seine a été confiée à une équipe pluridisciplinaire proposant un nouveau concept de parc public axé sur la notion de développement durable.
L'élément fort de ce projet est la reconstitution de zones naturelles utiles pour restaurer les ressources que sont l’eau et la biodiversité de la Seine.
Les aménagements paysagers ont tous été conçus dans cette démarche, du choix des plantes jusqu'aux matériaux de construction.
La première tranche du parc fait 14.5 ha sur les 56 ha initialement prévus.
La réutilisation des matériaux laissés sur place (bétons concassés, verre, plaques d’acier, anciennes poutrelles de voies ferrées) a permis de créer un paysage très particulier pour notamment créer un nouveau type "d'espace naturel public" qui soit très urbain du fait des déchets locaux réutilisés.
Les berges en béton et en palplanches métalliques ont été remplacées par des aménagements écologiques permettant de créer des habitats pour les grenouilles et poissons par le biais d'une "renaturalisation" des berges de Seine.
Il s’agit d’enrochements naturels et de plantes aquatiques qui assurent également une bonne protection des berges, malgré le passage de nombreuses péniches.
Selon les matériaux et les types de profils des berges, différents écosystèmes ont été reconstitués (grenouillères, frayères …)
Une promenade continue a aussi été réalisée pour les pêcheurs et les riverains.
Les Jardins Filtrants pour le traitement de l'Eau de la Seine sont conçus pour organiser l'installation de plantes aquatiques en fonction également de leur efficacité pour le traitement des polluants et au final selon de leur sensibilité à la qualité de l'eau.
Ainsi les premiers étages sont essentiellement composés de typhas, de phragmites et de joncs, espèces réputées pour leur capacité de phyto-épuration.
Puis dans les derniers bassins, des plantes sentinelles pour la qualité de l'eau ont été installées : il s'agit notamment des nymphéas, des lotus ornementaux, des plantes locales aquatiques en voie de disparition, comme la linaigrette.